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Bonjour Anthony, tu te présentes ?

Je m’appelle Anthony Urbain, j’ai 27 ans et j’habite à Haccourt. J’ai toujours vécu dans la région liégeoise. J’ai passé six mois à Los Angeles  et six mois à Anvers avant de commencer mes études supérieures en Relations publiques à l’ECSSAC.

Donc, tu parles couramment anglais ?

Oui Anglais mais aussi néerlandais, espagnol et français 🙂

Quatre langues !

Oui, c’est ça : couramment, sans problème. Hablo español casi perfectamente. Es que necesito un poco de vocabulario para hablar pero mi francès…

Donc, tu aimes les relations dans toutes les langues ?

C’est bien ça. Pour la petite histoire, justement, quand je suis revenu de Los Angeles, j’ai voulu faire des études en traduction parce que j’aimais bien le fait de parler, d’utiliser la langue comme outil. J’ai réussi tous mes examens, mais ce que j’aimais le plus c’était le contact humain. C’est pour ça que j’ai poursuivi en Relation publiques et c’est là que j’ai pris goût aux relations humaines.

Liège, pour toi, c’est ton fief ? Tu y es vraiment attaché ?

On est même un peu fier d’être Liégeois, on adore sa culture. Même quand on va dans d’autres régions en Belgique, on entend vite qu’on est de Liège. Les Liégeois sont réputés pour faire la fête, pour aimer les bonnes choses, notamment boire et manger mais passer de bons moments entre amis.

3 caractéristiques d’un Liégeois ?

Festif, fier et… amical, je dirai. Avenant, c’est le mot qui résume tout.

Surtout dans les moments de fête ?

Et même dans le business, ils sont avenants. C’est d’ailleurs une reconnaissance que les belges ont dans le Monde. On est naturel aussi, je pense. Il n’y a pas de chichi, il n’y a pas de filtre.

Tout de suite après tes études, qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Déjà, pendant mes études, j’étais étudiant indépendant, ce qui est un statut spécifique. Je travaillais dans le milieu des assurances où j’étais commercial, je proposais uniquement de l’épargne-pension. Je n’ai jamais travaillé pour une boîte, je me suis mis tout de suite en freelance en tant qu’agent d’assurances pour la société Ergo à l’époque.

Tu ne t’étais pas lancé dans les relations publiques ?

En fait, la première leçon qu’on nous a apprise à l’école, c’est qu’un bon « professionnel des relations publiques » est quelqu’un qui a donc un très bon relationnel, mes études m’ont surtout permis de développer mon activité correctement à côté. Déjà en première année, je commençais à fréquenter certains cercles d’affaires, je participais à des événements en Belgique. J’ai même commencé créer un réseau parce que je me suis dit « peu importe ce que je vais faire, ça me sera utile ».

Tu es quelqu’un de très sociable ?

C’est vraiment ça car j’aime bien les gens en général, de toutes les nationalités, peu importe la personne, petit, grand, gentil, méchant, riche, pauvre, chaque rencontre amène quelque chose, que ce soit en termes de business ou en termes d’expérience. On peut trouver quelque chose de chouette dans chacun. Du coup, quand j’ai terminé mes études en relations publiques, j’ai utilisé mon réseau et je l’ai mis à profit dans les assurances. Je crois que j’aurais pu faire « n’importe quoi » mais il me fallait un domaine qui me plaise. Donc, j’ai continué chez Ergo pendant quatre ans et ensuite, j’ai lancé ma boîte “Homelinks”.

Quel a été le déclencheur pour créer Homelinks ?

HomeLinks c’est « les liens vers la maison ». Pourquoi est-ce qu’on a appelé la boîte comme ça ? Quand j’ai acheté mon appartement, il n’y a pas si longtemps, je me suis rendu compte que je devais courir entre tous les intervenants pour m’aider à trouver, financer un appartement mais aussi pour résoudre tous les autres petits tracas . J’ai donc dû passer par une agence immobilière, une banque pour le crédit, un courtier pour tout ce qui est assurance, une personne pour tout ce qui est téléphonie, énergie, etc. Je me suis dit « mais c’est quand même fou ! Je n’ai vraiment pas le temps de courir entre tous ces intervenants, de réunir tous les documents et de m’en sortir. Il n’y a pas une boîte qui fait ça ? Qui fait tout ? ».

Qui fait tout, c’est à dire ?

Chez Homelinks, on s’occupe de tout de A à Z : l’achat/vente immobilier pour le particulier, le crédit, l’assurance, la téléphonie et l’énergie. Et, on veut garder un lien de confiance à vie avec nos clients. S’ils déménagent un jour, ils aimeraient aussi avoir  qu’un seul intervenant, ça permet de faire tous les changements d’un coup pour ne pas avoir à se tracasser avec tous ces organismes. Le concept plaît vraiment !

Tu as commencé avec ce concept-là directement ?

C’est ça. Je n’ai jamais été employé. J’ai toujours été indépendant : d’abord tout seul, puis, en société avec Homelinks. On est maintenant quatre associés. Ça fonctionne très bien.

Une petite parenthèse avant de nous parler de Gill Island, tu arrives encore à prendre du temps pour faire la fête avec tes amis ?

J’ai moins le temps de faire la fête, mais vu que j’aime bien manger et boire… C’est l’occasion de voir les amis 🙂

Justement « tu aimes bien manger et boire », c’est une belle transition pour  parler de Chez M. Tu es un épicurien, donc tu n’auras aucun mal à nous parler de ce restaurant incontournable ?

Je trouve super chouette d’avoir gagné ce concours pour ce repas de 10 personnes Chez M, surtout que j’y suis déjà allé plusieurs fois. C’est un très bon restaurant, on y mange très bien. Les Spare Ribs sont une tuerie : il faut le savoir ! C’est clairement chouette ! Cela va me permettre de trouver un autre moment pour y retourner avec des amis, pour faire un peu la fête !

Qu’est-ce que tu penses de la gastronomie liégeoise ? Qu’est-ce qui caractérise les restaurants liégeois de façon générale ? Est-ce qu’il y a quelque chose ici que tu n’as jamais retrouvé à l’étranger ? Est-ce qu’il y a quelque chose de très particulier  qui pourrait notamment qualifier Chez M ?

Il y a deux choses pour moi. Déjà, par rapport à l’étranger, il faut savoir qu’en Belgique, on mange vraiment très bien. À Los Angeles, ce n’est pas mauvais, mais c’est vraiment très gras. Là-bas, il n’y a pas vraiment de culture autour de la gastronomie. Ensuite, ce qu’il y a à Liège, c’est la personnalité liégeoise qui se retrouve dans les restaurants. Par exemple, Chez M, on est toujours bien reçu. Nathalie et son équipe sont toujours aux petits soins pour tout le monde, il y a une proximité. Ailleurs, on est plus des inconnus.

La convivialité, c’est vraiment le mot qui caractérise un restaurant liégeois.

Notamment, i n’est pas rare aussi d’avoir le verre du patron en fin de repas. Ce qui n’est pas rare aussi, c’est de voir que le client, après, reste, boit des verres et dit au patron « vient boire avec nous, merci pour le verre ».

C’est très caractéristique ! Je vois effectivement Chez M, on n’est jamais contre le fait d’offrir le pousse-café ou le café après le repas !

Maintenant, peux-tu nous parler de ton projet avec ton associé Lucas Beguin, un projet bien avancé qui a déjà passé sa première saison l’été dernier. Ça s’appelle Grill Island et le concept est tout à fait novateur et même exceptionnel.

On reste dans le domaine de la convivialité et de l’épicurien, Grill Island est un bateau en forme de donuts avec un barbecue au milieu. Ça vous permet de déguster un bon repas entre amis au milieu d’un lac et ainsi de découvrir des endroits que certains ne connaissent pas forcément en Belgique (et bientôt en France d’ailleurs) tout en mangeant et buvant en toute sécurité. On a démarré l’aventure l’année passée et ça a très bien fonctionné.

Où ça ?

Au lac de Robertville. On a eu plein de retours positifs, énormément de bons avis sur Facebook. Au départ, c’était juste un projet entre potes. On s’est dit : « Voilà, ça fait six ans que l’on se connaît. Avec Lucas Beguin, on a toujours voulu lancer quelque chose et pourquoi pas ça ? ». Et, ça correspond, à côté du boulot, à notre image de bons vivants.

Quelle est la capacité de ces bateaux conviviaux ?

Huit personnes. C’est clairement un moyen de passer un moment entre amis, mais de manière un peu plus originale, en faisant quelque chose que l’on a rarement l’occasion de faire. Le projet a tellement bien marché qu’on commence à le développer en France.

Donc vous montez une franchise ?

On monte une franchise pour la France parce que des gens sont venus nous trouver, notamment des personnes dans les Gorges du Verdon, au lac de Sainte-Croix et à Gérardmer.

Là, vous avez inventé un nouveau concept. Pas le bateau en lui-même, mais le concept de ce fameux donuts sur l’eau avec un barbecue entre amis et tout ce qui va avec ?

C’est notamment l’expérience qui a fait que ça a bien fonctionné. Et, grâce à Lucas et à ses connaissance en communication digitale, il a pu attirer un public jeune et toucher des personnes au-delà de la Belgique.

Comme quoi, le digital est partout !

Oui, surtout quand on a la possibilité d’obtenir de bons visuels comme avec Grill Island. Les images parlent très fort !

Autre chose à rajouter dans cette interview ?

Venez à Liège, venez Chez M, venez à Grill Island : c’est trop chouette !